Au cœur de Saint-Émilion, où la tradition résonne dans les rues médiévales et où les vignobles centenaires dessinent l’horizon, est née une histoire d’audace et de passion. C’est ici, au sommet du mouvement des « vins de garage » dans les années 1990, que Jonathan Maltus, un Anglais d’origine africaine, a trouvé sa place. Inspiré par le désir de défier les normes classiques de Bordeaux, il est arrivé avec une philosophie simple mais puissante : faire différemment et faire mieux. Pour lui, la véritable valeur d’un vin réside dans son goût, et non dans la grandeur de son étiquette.
Au sein du légendaire Château Teyssier, Jonathan a initié une véritable révolution. Il a transformé cette propriété emblématique en un laboratoire d’innovation tout en préservant l’authenticité qui fait de Saint-Émilion une référence mondiale. Quinze ans plus tard, Jonathan est devenu le premier Anglais à obtenir les prestigieux 100 points Parker et a été décoré par la Reine de l’Ordre de l’Empire Britannique, une reconnaissance rare et extraordinaire dans l’univers du vin.
Avec l’ouverture de la nouvelle cave de Le Dôme, Jonathan a consolidé son héritage, fusionnant tradition et modernité dans un espace reflétant l’essence de sa vision. En 2008, il a traversé l’Atlantique et trouvé en Napa Valley, en Californie, une nouvelle scène pour innover. Là, il a marié l’élégance du savoir-faire bordelais à l’intensité des terroirs du Nouveau Monde, créant des vins qui célèbrent le meilleur des deux traditions viticoles. Ainsi est née la marque World’s End.
L’équipe JCP Maltus Domaines & Châteaux est rare dans l’univers bordelais, car elle gère à la fois la production et la commercialisation de ses vins. En 2015, elle a consolidé une position forte sur le marché en primeur, et en 2018, elle a donné vie à une vision encore plus ambitieuse, créant une entreprise qui allie solidité financière et esprit d’innovation. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement un nom dans le monde du vin, mais un témoignage du pouvoir de défier les conventions et de transformer l’ordinaire en extraordinaire.